La colline de Montmartre, d'une hauteur de 130 mètres, est le point culminant de Paris. Dès 1860, le village de Montmartre est rattaché à Paris, un lieu oú deux atmosphères règnent de façon assez marquées : le bas-Montmartre, avec ces cabarets célèbres (Le Moulin Rouge, Le Chat Noir), ces repères de débauche et une population souvent peu fréquentable. Le haut-Montmartre, lieu inspirant à l’esprit village où de nombreux artistes y élisent domicile, surtout à partir de 1890.
Aujourd'hui, il reste le lieu le plus coloré de Paris avec ses ruelles pavées, son funiculaire, ses lampadaires en fer forgé et ses toits gris hérissés de cheminées Montmartre a su conserver ses allures de village au fil des années.
Le nom "Montmartre" se traduit littéralement par la Montagne des Martyrs, du Saint martyr Dionysius de Paris. Les plus anciens récits de vie du Saint sont les «Passions des saints Dionysius, Rustica et eleutheria», datant de 600. Saint Dionysius est également mentionné par Grégoire de tours, historien et Saint du vie siècle.
Selon la légende, Dionysius prêcha le christianisme à Rome, puis dans les terres germaniques et en Espagne. Il était accompagné du presbytère Rustic, de Saint Riel et du diacre eleuthère. Puis Dionysius et ses compagnons ont commencé à prêcher en Gaule. Dionysius, selon la légende, devint le premier évêque de Paris. Au cours de la persécution des chrétiens par les autorités païennes, les trois prédicateurs ont été capturés et jetés en prison. Les martyrs furent décapités en 272 au sommet du Montmartre. Saint Dionysius prit son chapitre, marcha avec elle jusqu'au temple et seulement là tomba le mort. La femme pieuse catulla a enterré les restes du martyr. En 475, la première basilique a été construite au-dessus du tombeau du Saint.
Le quartier de Montmartre a été un lieu de prédilection pour de nombreux artistes du XIXème et XXème siècle. De Pissarro à Toulouse-Lautrec, en passant par Van Gogh, Picasso ou Modigliani, tous ont contribué à la vie du quartier et ont participé à forger son image simple, bohème et légèrement surannée.
L’identité de ce village parisien s’est également construite à travers ses monuments, qu’ils soient religieux ou dédiés au divertissement.
Au sommet de la colline se trouve La Basilique du Sacré-Cœur. Avec plus de dix millions de visiteurs par an, c’est le second monument le plus visité de France après la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Officiellement achevée en 1923, sa construction aura duré près de 50 ans;
Basilique en grec signifie "maison royale", c'est un type de structure de forme rectangulaire, qui se compose d'un nombre impair (1, 3 ou 5) de différentes pièces allongées en hauteur-nefs.
Le Sacré-Cœur est littéralement la "basilique du sacré-Cœur", c'est-à-dire le Cœur du Christ, a été nommé ainsi en l'honneur de la fête catholique du sacré-cœur du Christ. Cette basilique est dédiée à la mémoire des victimes de la guerre franco-prussienne-en 1876-1914.
Prenant la forme d’une croix grecque, elle est ornée de quatre coupoles et s’inspire de l’architecture romane et byzantine. L'architecte Paul Abadi a proposé de construire le Sacré-Cœur, combinant le style romain et byzantin, symbolisant par sa création l'accord mutuel et la tolérance. Paul Abadi, qui n'a jamais vu sa création complètement terminée, meurt en 1884.
Cinq autres architectes ont été pris à tour de rôle pour terminer la basilique et chacun d'eux a apporté ses propres innovations à la structure.
La façade principale, orientée vers la ville, est ornée de cinq bas-reliefs sur des sujets évangéliques, d'une statue de Jésus-Christ au centre et de statues équestres de Louis IX et Jeanne d'Arc au-dessus du portail principal.
Le campanile abrite la célèbre « Savoyarde ». C’est la plus grosse cloche du monde, du moins parmi celles qui peuvent se balancer. Elle pèse 19 tonnes. Sa tonalité est très caractéristique. Elle a été offerte par les 4 diocèses de Savoie et fondue en 1895 à Annecy. Tirée par 28 chevaux, transportée à grand peine sur la hauteur elle arriva dans la nuit du 16 octobre 1895 le jour de la Sainte Marguerite Marie.
Au pied du joyau de Montmartre, un large escalier de 237 marches mène à une vue imprenable sur Paris. La Basilique du Sacré-Cœur est accessible par le funiculaire.
Place Du Tertre C'est un endroit préféré des artistes. Moins mouvementée mais tout aussi captivante, l’incontournable Place du Tertre, à quelques mètres du Sacré-Coeur, correspond à l’ancien centre de Montmartre lorsque le quartier était encore un village dans Paris.
La place du Tertre est très petite mais la plus haute de Paris. Au début du XXe siècle, de nombreux artistes y ont vécu, tels que Pablo Picasso, Van Gogh, Toulouse-Lautrec.
Les amateurs d’art apprécieront les peintres qui s’y réunissent chaque jour pour dresser leur chevalet et y puiser l’inspiration, sous l’œil curieux des passants.
Avant son urbanisation massive, Paris et sa région étaient parmi les plus importants producteurs de vin de France. En souvenir de ce passé, quelques vignes ont été plantées au 20e siècle dans les quartiers symboliques du vin parisien. Un coin de nature, Montmartre étonne avec ses nombreux jardins et ses vignes !
Le clos Montmartre renforce l’idée que le quartier de Montmartre est un véritable village dans Paris. Ce jardin est en réalité un vignoble planté sur la Butte Montmartre, qui s’étend sur 1556 m2 et compte 27 cépages, dont 75% de Gamay et 20% de Pinot. Les vendanges ont lieu chaque année à l’automne et donnent lieu à une grande fête où le partage et la tradition sont à l’honneur.
Au pied de la vigne se niche encore le cabaret Au Lapin Agile, où accouraient, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, tous les artistes parisiens.
Le Lapin Agile, doyen des cabarets montmartrois, n’a pas toujours été un haut-lieu du tourisme parisien, attirant les regards et les objectifs de tous les passants grâce à ses jolies couleurs et sa devanture si reconnaissable.
Aux premiers abords, « Le Lapin Agile » ressemble à une maisonnette parmi tant d’autres, au coin de la rue Saint-Vincent et de la rue des Saules.
Pourtant, derrière sa façade rose, des dizaines de personnalités comme Maurice Utrillo, Apollinaire, Picasso ou plus récemment Brassens se sont succédées et ont contribué à donner au cabaret ses lettres de noblesse.
le Lapin Agile est l’un des plus vieux cabarets de Paris. Né au milieu du XIXe siècle (en 1869 – bien avant la naissance du Chat Noir en 1881 !
Au début, c’était auberge pour voituriers, transporteurs et était connu sous le nom de «Au rendez-vous des voleurs».9 ans plus tard, le changement de décor imposa un changement de nom: "Cabaret des Assassins". Les gravures alors accrochées sur ses murs représentent des assassins célèbres.
Le nom du Cabaret vient tout simplement du nom de l'artiste, André Gill qui réalisa l'enseigne encore visible.Ce dernier choisit de peindre un lapin vêtu d’une redingote s’échappant de la marmite qui lui était destinée : le cabaret devient alors connu sous le nom de « Lapinà Gill » bientôt transformé en Lapin Agile ! Depuis cette époque, la renommée de cette maison établie dans l’ancien village de Montmartre ne s’est jamais démentie.
С' est le lieu de rencontre privilégié de la bohème artistique. Aujourd'hui encore, on y boit, on y chante, on y passe de longues et chaleureuses soirées.
Il y a près de deux siècles, la Butte Montmartre arborait un tout autre visage que celui d’aujourd’hui et une douzaine de moulins s’y dressaient alors. Deux sont encore debout, le moulin Radet et Le Moulin de la Galette, participant l’un et l’autre au romantisme du quartier.
Le Moulin de la Galette servait autrefois à faire de la farine. Reconverti en guinguette en 1870, il a accueilli de nombreux peintres et inspira Renoir, Toulouse-Lautrec et Picasso.
Au pied de la Butte un autre moulin célèbre illumine également le quartier : le Moulin Rouge. La réputation du Moulin Rouge dépasse les frontières du quartier de Montmartre grâce à son célèbre French Cancan et à ses danseuses aux costumes extravagants. Le cabaret construit en 1889 est un lieu phare des spectacles parisiens. Les visiteurs s’y pressent autant pour admirer ses revues envoûtantes que pour déguster ses menus prestigieux.
Voici la rue Cortot, qui nous emmène dans un autre Montmartre : celui des demeures paisibles, si parisiennes et si provinciales à la fois. La rue de Cortot porte le nom du sculpteur français Jean-Pierre Cortot. Le Musée de Montmartre se trouve ici dans une ancienne maison. Le manoir de Rosemont, où se trouve ce musée, a été construit au XVIIe siècle pour l'acteur de la troupe de Molière, Claude Roz, qui s'est produit sur scène sous le pseudonyme "de Rosemont". Plus tard, d'autres célébrités ont vécu dans cette maison. C'est cette maison à la fin du XIXe siècle que fut le premier atelier d'Auguste Renoir, peintre et sculpteur français, l'un des principaux représentants de l'impressionnisme.
Le mur des « Je t’aime » est devenu un incontournable du voyages en amoureux à Paris. Contigu à la place des Abbesses, il reproduit ces quelques mots d’amour en plus de 300 langues et patois du monde.
Après la première guerre mondiale, le rôle du quartier bohème est passé au quartier Montparnasse, lieu de naissance de la peinture contemporaine.
Список использованной литературы:
https://www.belambra.fr/les-echappees/montmartre-un-quar
https://www.carigami.fr/magazine/un-avant-gout-de-vacances/paris-montmartre.htmltier-village-dans-paris-0226/
http://francomania.net/monmartr-prekrasnoe-serdtse-parizha/
http://www.votpusk.ru/country/dostoprim_info.asp?ID=12601