XII Международная студенческая научная конференция Студенческий научный форум - 2020

Charles Maurice Talleyrand-Périgord Prince Bénévent, homme politique et diplomate français ayant occupé le poste de ministre des affaires étrangères sous les trois régimes, du Directoire au gouvernement Louis-Philippe. Un maître célèbre de l'intrigue politique. Le nom de Talleyrand est devenu presque un nom de ménage pour désigner la ruse, l'agilité et la négligence.

La famille Talleyrand appartenait à l'un des plus anciens noms nobles de France, dont les représentants servaient encore les Carolingiens. Les premières informations sur les Talleyrand remontent au IXe siècle. Les armoiries de la famille symbolisent le militantisme et la désobéissance - son bouclier représente trois aigles d'or en couronnes bleues avec des becs ouverts. Charles Maurice Talleyrand-Périgord est le représentant le plus connu de l'histoire du genre Talleyrand. Il est né à Paris, rue de la Garancière, le 13 février 1754. Son père était Daniel Talleyrand, Prince de Chalais, comte de Périgord et de Grignols, marquis d'Exédée, Baron de Beauville et de Mareuil. Ayant un titre aussi important, le père de Charles ne possédait pas la même fortune, bien qu'il soit considéré comme un homme assez riche.

Avant, une vie indépendante a commencé et il fallait penser à une carrière. En raison de la blessure reçue dans l'enfance, le service militaire ne pouvait pas être rêvé, et pour acheter un poste administratif avantageux, les parents n'avaient pas de fonds. Il ne restait qu'un seul chemin: la carrière du clerc. Le bâton de l'évêque ou le manteau cardinal pourraient donner beaucoup plus de revenus que l'épée. Mais Charles n'y pensait pas et ne voulait pas devenir prêtre. Les parents n'ont pas commencé à comprendre l'opinion de son fils sur sa carrière, mais l'ont simplement envoyé chez son oncle à Reims. Charles est heureux de se lancer dans un nouveau voyage, dans l'espoir d'un avenir meilleur. Mais quand on lui a proposé de mettre sutana, il ne le voulait pas, mais il s'est résigné. L'humilité de Charles a appris pendant la période de ses études au collège, où il a également bien appris à cacher ses pensées et ses sentiments.

Malgré son aversion pour la carrière spirituelle, Talleyrand a réussi à gravir les échelons hiérarchiques. À 34 ans, il devient évêque du diocèse d & apos; Autun, ce qui, en plus du bâton antique, lui rapporte quelques revenus. Il devait bientôt devenir cardinal. Ses principales caractéristiques de caractère étaient la sociabilité, l'originalité, l'absence totale de scrupules et l'insensibilité de l'âme. Il a appris à utiliser tout, y compris les femmes, pour réussir et résoudre les problèmes de carrière. Dans l'âme, Talleyrand est resté jusqu'à la fin des jours un adepte du «sang bleu», mais pour le bénéfice et la carrière, il fallait maintenant professer d'autres principes.

La révolution a rapidement progressé, il a compris que très bientôt une terreur sanglante pourrait commencer, et il voulait au moment où il a commencé à être loin de Paris. En janvier 1792, il se présente à l'occasion de remplir sa première mission diplomatique: obtenir de l'Angleterre la neutralité dans la prochaine guerre de la France contre les adversaires européens. Talleyrand part pour Londres. À son retour à Paris, il a été témoin d'un changement radical - la chute de la monarchie. Il écrit immédiatement un beau manifeste révolutionnaire sur le dépôt du roi et compose une Note pour le gouvernement anglais sur les événements en France, dans laquelle il déshonore de toutes les manières possibles l'ancien monarque. Conscient du fait qu'il avait une relation très confiante avec Louis XVI, et conscient que cela pourrait être dangereux pour lui-même, Talleyrand se prépare à quitter Paris, ce qui lui a été fait avec succès. Et très à temps, puisque bientôt deux de ses lettres ont été découvertes au monarque renversé, et si Talleyrand était alors en France, il aurait eu l'occasion de se familiariser personnellement avec l'invention révolutionnaire - la guillotine.

L'argent, le pouvoir, la puissance, les possibilités de créer des biens de vie, c'était le principal pour Talleyrand, et le poste de ministre fournirait l'occasion de réaliser ces désirs.

En tant que ministre, Talleyrand aurait inévitablement dû faire face à une autre personne dont la carrière s'est également développée rapidement. Son nom était Napoléon Bonaparte. Et Talleyrand a tout de suite compris sur qui il fallait miser. À partir de ce moment, leurs vies se sont Unies pendant jusqu'à 14 ans, dont 10 Talleyrand a activement soutenu Napoléon. Ces deux personnes, si différentes l'une de l'autre, avaient en fait beaucoup en commun. Ils étaient Unis par le mépris des gens, l'égoïsme absolu, le manque de contrôle moral et la croyance en la réussite. Pour la Promotion, ils ont mis beaucoup de travail et d'efforts.

L'activité de Napoléon taleyran a commencé par convaincre le directeur de Barras de démissionner volontairement, ayant bien géré cette mission délicate. Puis, pendant les années du Consulat, Talleyrand a fait preuve de ses capacités exceptionnelles lors de la signature en 1801 du traité de Lunéville avec l'Autriche, en 1802 du traité d'Amiens avec l'Angleterre et lors des négociations avec la Russie. Les succès de la France à la table des négociations ont permis à Napoléon de lancer des hostilités. Les guerres incessantes ont abouti à la signature de circulaires et d'accords signés par Talleyrand sur les droits du ministre des relations extérieures, bien que sous le contrôle de Napoléon.

L'empereur de France a donné à son ministre d'énormes revenus-officiels et informels. Il fait de Talleyrand un grand Chambellan, propriétaire du Prince et duc de Bénévent, chevalier de tous les ordres français et de presque tous les ordres étrangers. La France a de plus en plus étendu ses frontières et Talleyrand a commencé à réfléchir de plus en plus à son avenir. Comme avant, il devinait infailliblement le décollage de Napoléon, et maintenant il sentit sa chute imminente.

Lorsque les énormes appétits de Napoléon l'ont conduit à l'effondrement, Talleyrand a réussi à convaincre les alliés de quitter le trône de France non pas pour le fils de Napoléon, auquel Alexandre Ier s'était incliné, mais pour l'ancien nom Royal - les Bourbons. Il espérait leur reconnaissance et utilisait activement leurs capacités diplomatiques pour défendre leurs intérêts, même s'il n'était pas passionné par leur amour. Les Bourbons ne pouvaient pas pardonner à Talleyrand la trahison pendant les années de la révolution, mais ils savaient parfaitement que sans lui, il n'y aurait rien à espérer. Taleyran a utilisé le principe du légitimisme pour défendre leurs positions, c'est-à-dire le droit des dynasties renversées de récupérer leurs trônes perdus.

Ayant obtenu le pouvoir avec l'aide de Talleyrand, Louis XVIII souhaitait se débarrasser le plus rapidement possible de son ministre des affaires étrangères. La période de Restauration qui a commencé en France, au cours de laquelle les personnes les plus populaires du pays ont été victimes de l'arbitraire de la noblesse, a forcé Talleyrand à lancer un ultimatum demandant la fin de la répression. Le roi lui a proposé de démissionner et l'ancien ministre a été suspendu pendant 15 ans de la vie politique active. Mais Talleyrand croyait que son temps viendrait. Pendant ce temps, il s'installa dans son somptueux château à l'Équilibre ou vécut dans un beau palais à Paris et travailla sur ses mémoires. Il s'est également occupé de vendre secrètement des documents qu'il a volés aux archives de l'état à son ami Metternich.

Tout cela n'a pas empêché taleyran de surveiller de près ce qui se passe dans Le pays et de participer à des activités politiques au fur et à mesure. Pendant un certain temps, il entre en contact avec la jeunesse libérale et l'aide même à publier son propre journal, en donnant de l'argent pour cela. Il se rapproche ensuite de la branche cadette de la dynastie Bourbon, le duc Louis Philippe d'Orléans et sa sœur Adélaïde.

La révolution de juillet 1830 lança la dynastie Bourbon et Talleyrand, 77 ans, fut à nouveau réclamé. En septembre, il a été nommé ambassadeur à Londres et, grâce à sa présence, le nouveau régime de Louis Philippe a été reconnu stable en Europe. Talleyrand était en fait responsable de toute la politique étrangère française, souvent sans même donner de correspondance aux ministres, mais en contact direct avec le roi ou sa sœur, ayant le plein appui de ceux-ci. Sa Dernière action diplomatique brillante a été la proclamation de l'indépendance de la Belgique, ce qui a été extrêmement bénéfique pour la France.

Au poste d'ambassadeur français à Londres, Talleyrand est arrivé quatre ans. Avant de quitter ses fonctions, il a réussi à signer une Convention spéciale avec l'Angleterre, le Portugal et l'Espagne concernant les problèmes de la péninsule ibérique. En novembre 1834, le roi Louis Philippe accepte la démission de Talleyrand à sa demande personnelle.

Il est entré dans l'histoire, d'une part, comme incomparable avec quiconque corrompu, intrigant et traître, comme une personne complètement dépourvue de tout fondement moral et de principes moraux. Mais d'un autre côté, c'était l'un des plus grands diplomates, un homme doué d'un discernement extraordinaire, capable de résister aux vicissitudes du destin.