LA PERLE NOIRE PRINCIPALE EXPORTATION DE LA POLYNESIE FRANÇAISE - Студенческий научный форум

XI Международная студенческая научная конференция Студенческий научный форум - 2019

LA PERLE NOIRE PRINCIPALE EXPORTATION DE LA POLYNESIE FRANÇAISE

Плохотнюк В.А. 1, Тогунова Л.В. 1
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La Polynésie française est est un Pays d’outre-mer au sein de la République Française situé au milieu du Pacifique sud. La Polynésie s'étend sur une vaste superficie de 5 millions de km², dont 3 675 km² de terres émergées. La superficie totale de la Polynésie Française est équivalente à celle de l'Europe hors Russie.

La Polynésie française est сonstituée de 118 îles d’origine volcanique ou corallienne, composant au total 5 archipels. Dans les 5 archipels, on compte

- l'archipel de la Société,

- l'archipel des Tuamotu,

- l’archipel des Gambier,

- l’archipel des Marquises,

- l’archipel des Australes.

Les deux activités les plus importantes de l'économie de la Polynésie Française sont le tourisme et la perliculture. Le service des touristes est l'une des principales sources de revenus des habitants de Tahiti et d’autres îles.

Le principal produit d'exportation de la Polynésie Française est leur célèbre perle noire, qui a représenté 55% des exportations en 2008.

La fameuse perle noire fait partie intégrante de la culture locale. La perle noire de Tahiti représente un emblème fort de la richesse polynésienne.

Toute la beauté, la magie et la splendeur des mers de Tahiti et Ses Îles sont concentrées dans ce bijou, mariage animal et minéral harmonieux.

Le terme "perle noire" est d'ailleurs impropre. La perle de la Pinctada margaritifera va du blanc nacré au noir en passant par l'aubergine, le champagne et l'aile de mouche.

Aujourd’hui, toutes les « vraies » perles sont des perles de culture.

Il semblerait que l’huître perlière de variété Pinctada margaritifera était connue des Polynésiens bien avant l’arrivée des Européens.

Les perles naturelles sont estimées et recherchées depuis des millénaires. Le mystère de leur origine fut découvert en 1761. Carl Von Linné, naturiste et médecin suédois, effectue les premières expérimentations sur les huîtres en vue de les cultiver pour leur précieux contenu. Il expérimenta les sécrétions perlières en ajoutant un corps étranger au creux de l’huître. C’est Linné qui fut le premier à suggérer l’idée de la perliculture.

Puis, différentes techniques d'élevage se développèrent, qui sont aujourd'hui à la base de la perliculture.

Il faudra cependant attendre au début de XXe siècle pour voir apparaître les premiers soubresauts de la culture perlière.

Une équipe japonaise découvre en 1900 une technique de production pour cultiver les perles à partir de l’huître de variété Akoya. Puis, en 1916, un autre japonais découvre enfin une technique par greffe et explore la plupart des techniques d'élevage, aujourd'hui à la base de la perliculture.

Les débuts de la perliculture en Polynésie remontent à 1962. Jean Domard, chef du département de la pêche à l’époque, y commence les premiers essais de greffes. Trois ans plus tard, soit en 1965, on récolte près de 1 000 perles ! En 1966, la première ferme perlière privée s'installa dans l'atoll de Manihi.

Le milieu des années 1970 a marqué le début de la croissance rapide dans la culture des perles noires de Tahiti. La culture à grande échelle a commencé sur les îles de Marutea et Mangareva.

La ferme de l'île de Mangareva a été lancé par Robert Wan, lequel est maintenant le premier producteur de perles noires, produisant plus de 60% des perles noires de Tahiti à lui seul. Robert Wan, est surnommé par les médias "l’empereur de la perle de Tahiti".

Les exportations de perles brutes, au premier rang des exportations polynésiennes, sont passées de 86 kilos en 1980 à environ 10 tonnes en 2003, pour une valeur de 85 millions d'euros, conférant ainsi à la perliculture un rôle d’importance majeure dans l’économie.

Cette activité, essentielle d'un point de vue socio-économique, génère environ 5.000 emplois dans plus de 800 fermes productrices réparties dans 30 îles et atolls.

De nos jours, 50 petites et moyennes sociétés, 450 microsociétés, 1 coopérative et 14 grandes sociétés partagent plus de 50 % de la production totale de perles de Tahiti, créant ainsi environ 5 000 emplois, dans des fermes perlières réparties sur 30 îles et îlots.

Le secteur perlicole fait face en 2015 à de nouvelles difficultés, dans un contexte international peu porteur : le volume de perles brutes exporté baisse (-13 %) pour s’établir à 12,5 tonnes, son plus bas niveau depuis 2008. Avec un prix moyen au gramme de 590 F CFP, ses recettes d’exportations sont en repli de 14,6 %, à 7,4 milliards de F CFP.

Les principaux centres producteurs sont situés aux Tuamotu.

La perle noire est produites par l'huître aux lèvres noires (margaritifera de Pinctada ou pinctada margaritifera) qui abonde dans les lagons ploynésiens.

Le processus de formation d'une perle résulte de l'introduction d'un corps étranger à l'intérieur de l'huître (un grain de sable ou de corail, par exemple).

En réaction à cette intrusion, les cellules épithéliales du manteau vont fabriquer de la matière nacrière pour isoler ce corps étranger qui se recouvre progressivement de nacre. Il se forme alors une perle naturelle dite "perle fine", rarissime.

Pour l'éleveur, il s'agit de reproduire ce mécanisme naturel. Dans un premier temps, le perliculteur immerge des collecteurs pour capter les huîtres à l'état embryonnaire qui dérivent dans le lagon à la recherche d'un support pour se développer.

Une fois capté, ce naissain est attaché sur des lignes d'élevage sous-marin.

Lorsque l'huître est parvenue à maturité, une bille (nucléus) parfaitement sphérique de 6mm de diamètre environ y est introduite (c'est la "greffe").

La greffe ne dure que quelques secondes. Elle comporte des risques inhérents à toute opération chirurgicale: sur 100 huîtres greffées, 25 à 30 ne résistent pas au choc opératoire et 25 à 30 rejettent le nucléus. Sur les 40 restantes, 5 donneront des perles parfaites, soit à peine 2%.

Les huîtres greffées sont réimmergées dans le lagon, suspendues en chapelets. Elles sont alors régulièrement inspectées et nettoyées. Couche après couche, la nacre s'épaissit autour du nucléus à raison de 1mm par année. Dix-huit mois plus tard, on procède à une première récolte. 

Les perles sont principalement utilisées en joaillerie comme bagues et pendentifs.

Leur valeur est fonction de leur calibre (8 à 20 mm), de leur forme, de leur qualité allant de A à D, (la qualité A étant bien sûr la qualité supérieure, c’est-à-dire, ne présentant aucun défaut visible en surface et possède un lustre parfait), de leur couleur.

Il existe différentes formes de perle :

Ronde : Sphère quasiment parfaite présentant une variation du diamètre de 2% maximum. Ce sont les perles les plus rares et les plus chères.

Semi-Ronde (Ou Presque-Ronde) : Perle sphérique présentant une variation du diamètre comprise entre 2 et 5%. Ce sont des perles qui une fois montées paraîtront Rondes mais qui du fait de cette imperfection seront vendues moins chères.

Semi-Baroque : Perle en forme de goutte, de poire, d'ovale ou de bouton. Le diamètre varie de plus de 5% mais elles présentent quand même un axe de symétrie et sont souvent utilisées pour des pendentifs.

Baroque : Perle sans forme définie (irrégulière) qui n'offre aucun axe de symétrie et qui n'entre pas dans les catégories citées ci-dessus.

Cerclée : Perle ayant 1 ou plusieurs cercles concentriques.

Les rondes et semi rondes. Les rondes ont une sphère quasi parfaite tandis que les semi rondes ont une variation de diamètre supérieur à 2% et inférieur à 5%.

Les baroques et semi baroques. Les baroques ont des formes asymétriques et les semi baroques sont généralement en forme de poire, goutte ou ovale.

Les cerclées sont caractérisées par des stries ou des anneaux réguliers.

 Bien que les perles de Tahiti portent le nom de l'Île célèbre de Tahiti, elles ne proviennent pas de cette île. Tahiti est un comptoir commercial principal pour les îles qui produisent les perles de Tahiti. Elles sont cultivées en Polynésie Française, aux îles de Cook, aux îles Micronésiennes et même, mais en demie mesure, au Japon, en Thaïlande et aux Philippines. D'autres régions du monde avec un climat identique ont tenté de développer cette culture mais sans rencontrer de véritable succès.

La magie autour de la perle y est bien sûr gardée grâce à une aura mystérieuse qui l’entoure.  De l’Antiquité à nos jours, la perle est le symbole de la pureté, de l’innocence et de la beauté. Certains même associent le cœur de la perle à une âme pure, protégée de la cruauté du monde par sa solide couche extérieure. De plus, la perle de Tahiti possède des vertus médicinales à travers le monde. Elle pourrait donner la vitalité à son porteur, c’est un remède contre la mélancolie, elle pourrait soigner les maladies du cœur et des yeux défaillants allant même jusqu’à adoucir la vie moderne, en limitant le stress quotidien.

L’un des rares musées de Papeete, le musée de la Perle, présente tous les aspects de la culture de la perle. Ce musée, l'un des seuls du genre au monde, accueille en ses murs la plus grosse perle tahitienne jamais récoltée, la perle de Robert Wan. Des coquilles de mollusques du monde entier, de toutes formes et couleurs, sont exposées sur place.

Le musée est aussi connu sous le nom de Musée de la perle Robert Wan en l'honneur d'un célèbre habitant de l'île qui possède un grand nombre de perles. Le musée est ouvert toute la journée mais est fermé le dimanche. L'entrée est gratuite.

https://www.colors.life/post/1313170/

http://www.goldsi.ru/chernyi_zhemchug

http://actravel.ru/tahiti.html

www.futura-sciences.com/planete/dossiers/zoologie-perles-tahiti-si-fascinantes-564/page/2/

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